Écologie
La figure 8 montre que la connaissance relative au bois comme matériau renouvelable est partagée par les répondants favorables à l’usage du bois comme ceux qui ne le sont pas, dans une proportion un peu moindre (85 %).
La figure 9 révèle que la connaissance de l’impact carbone associé à la construction en bois est moindre pour les désintéressés (58 %) que chez les intéressés (75 %). Ici, on peut noter qu’il y a un premier élément d’acculturation à mettre en œuvre.
La figure 10 souligne le même constat que celui de l’impact carbone. Il est nécessaire de travailler sur la dépense énergétique des chantiers et sur l’apport du bois comme un matériau propre qui permet des chantiers eux aussi propres et secs et, de fait, peu polluants.
La figure 11 signale que c’est du côté des désintéressés du bois que l’information quant à la bonne isolation thermique est insuffisante et peut être renforcée. Sinon, globalement, cette information fait consensus pour les personnes intéressées par l’usage du bois.
La figure 12 manifeste qu’il y a besoin, aussi bien pour la population intéressée que désintéressée, d’une meilleure connaissance quant à l’isolation phonique du matériau bois.
La figure 13 rapporte que la réponse à la question de l’impact de l’exploitation du bois sur la déforestation est inversée entre les sondés favorables ou pas à l’usage du bois. Ceux qui sont pour pensent à 65 % que l’usage du bois ne contribue pas à la déforestation. En revanche, ceux qui ne sont pas enclins à utiliser le bois considèrent que ce dernier participe de la déforestation.
Économie
La figure 14 indique que le frein relatif à la durabilité des constructions est important chez « les oui », à 40 %, et est plus élevé (63 %) pour « les non » ! L’argument de la durabilité des constructions en bois est à travailler.
La figure 15 montre majoritairement que l’on a un intérêt ou pas aux usages du bois dans l’immobilier. La durée rapide de la construction en bois est acquise par les sondés, avec une part plus importante chez « les non ».
La figure 16 révèle que ceux qui sont favorables à l’usage du bois estiment à 57 % que la construction sera plus coûteuse, alors que les autres ne sont que 48 % à penser qu’elle sera plus chère.
La figure 17 annonce que les deux catégories de répondants (59 % et 71 %) pensent que les coûts d’entretien ne sont pas moindres si la construction est en bois.
Technique
La figure 18 souligne le fait que la majorité des personnes sensibles à l’usage du bois estime qu’il est possible de construire avec ce matériau à hauteur de R +5 et R +8. Il n’y a que 22 % qui croient que l’on peut bâtir au-delà de R +15. La même tendance est observée chez les personnes insensibles à l’usage du bois.
La figure 19 signale que l’offre de solution bois est considérée comme une réponse aux besoins actuels de l’immobilier par 64 % et 65 % des sondés.
Verbatim
L’offre de solution bois vous semble-t-elle répondre aux besoins de l’immobilier en France ? Non, pour les raisons suivantes :
Plutôt filières
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« Outil industriel et filière pas encore assez développés malgré le fait que la France soit parmi les pays européens ayant le plus de surfaces boisées, peu de communication sur ce qui existe.
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Capacités industrielles locales limitées pas assez développées.
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Peu de demandes. Pas de filière suffisante en France, elle très peu développée dans le parc immobilier français même si certains promoteurs « lancent la mode du bois » : solution intéressante. Nous manquons de spécialistes.
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La construction « en dur » me paraît plus sûre, celle en bois est encore trop peu présente. Il n’y a pas assez de matériaux actuellement pour répondre aux besoins de toute la filière de l’immobilier ».
Freins liés à l’information
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« Tout le monde n’est pas prêt à avoir une maison en bois, nous n’avons pas suffisamment de recul ni d’avantages pour les propriétaires ou occupants.
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Je pense que les professionnels ne sont pas au courant des avancées techniques et des produits qui existent. Trop peu de fournisseurs, trop peu de références. La filière est non organisée d’un point de vue commercial et logistique : trop nébuleux.
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Manque de concurrence, désinformation.
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Méconnaissance, essentiellement ».
Freins liés aux coûts
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« Encore trop chère et trop peu de vraies compétences. Construire partiellement en bois, il n’est peut-être pas nécessaire de faire du « tout bois » mais en faire une approche alternative possible. Cela mérite plus de visibilité.
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Les coûts sont trop élevés, tous les acteurs ne sont pas sur le sujet ».
Freins liés aux dimensions dites culturelles
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« Les clients sont frileux, et pas seulement en France.
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Pas pour tous les besoins, certains produits oui mais pas en totalité. Les gens ne sont pas encore prêts à vivre dans des maisons en bois... mais petit à petit cela commence…
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Pas assez répandue en fonction des secteurs (plan local l’urbanisme/architecte des bâtiments de France) et du climat. La réponse à cette question suppose que résoudre les besoins consiste à construire. Ce n’est pas le cas.
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Nous avons des projets, mais de l’intégrale en bois en hauteur (plus d’étages) se fait déjà dans certains pays scandinaves.
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Pas assez de productions en France, pas assez de logements, production trop faible. Je n’ai pas étudié ce marché.
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Cela dépend où l’on veut l’installer, mais dans les grandes métropoles cela me paraît difficile ».
La figure 20 manifeste que plus de la moitié des personnes (58 %) favorables à l’usage du bois pense que l’on ne peut pas construire partout avec. Cette position est partagée par plus des trois-quarts des personnes peu enclines à utiliser le bois.
La figure 21 révèle que les insectes xylophages représentent une contrainte majeure à 51 % pour les personnes ayant envie d’utiliser me bois. Cela est aussi vrai pour les autres, à 72 %.
Sécurité
La figure 22 exprime le fait que le bois est considéré comme plus dangereux, et donc inflammable, pour la personne qui n’est pas favorable à l’usage du bois (58 %), contre 29 % quand elle l’est.
La figure 23 souligne qu’ici aussi le bois est considéré comme plus adapté en zone sismique que les autres matériaux pour 64 % des « oui au bois », contre seulement 47 % « des non ».
Esthétique
La figure 24 montre que ceux qui sont déjà sensibles au bois pensent aussi que son intégration dans le paysage est bonne, quel que soit le type de territoire : rural, urbain…
Alors que les autres répondants qui ne sont pas intéressés par l’usage du bois estiment qu’il est plus adapté au rural, et tous milieux confondus. Sans doute le côté chalet, cabane….
La figure 25 fait apparaître que la construction en bois évoque l’équilibre, l’élégance et la modernité en majorité chez les intéressés et les non-intéressés par l’usage du bois. Peu de répondants pensent que la construction en bois évoque la solidité (15 % chez les intéressés et 11 % pour les non-intéressés).
Confort et santé
La figure 26 révèle que l’attente des usagers en termes de confort et de santé est plus forte pour les sondés sensibles à l’usage du bois, soit 81 % contre 58 %.
La figure 27 montre que la construction en bois favorise la qualité de l’air intérieur pour 74 % des personnes qui s’intéressent à l’usage du bois. Elles sont seulement 57 % pour celles qui ne s’y intéressent pas.