Le quartier de la Maladrerie face à la rénovation urbaine : comment un tiers-lieu devient un espace relationnel pour les femmes

Yaneira Wilson

Citer cet article

Référence électronique

Wilson, Y. (2024). Le quartier de la Maladrerie face à la rénovation urbaine : comment un tiers-lieu devient un espace relationnel pour les femmes. Zoom recherche. Mis en ligne le 27 février 2024, Cahiers ESPI2R, consulté le 29 avril 2024. URL : https://www.cahiers-espi2r.fr/1394

Selon l’Institut Paris Région, l'urbanisme transitoire « regroupe les initiatives visant à réactiver la vie locale de façon provisoire sur des terrains ou des bâtiments inoccupés (…) Cette nouvelle façon d'imaginer les transformations urbaines s'est révélée être un outil majeur de redynamisation locale et une clé pour des projets urbains plus inventifs. » (Diguet, 2018). Pour Juliette Pinard et Benjamin Pradel (2021), le développement de l’urbanisme transitoire s’accompagne de l’arrivée de nouveaux acteurs et actrices, aux compétences et aux profils divers (Pinard & Pradel, 2021). Il fait partie de l’urbanisme tactique qui, comme le définissent Nicolas Douay et Maryvonne Prévot, propose « à tout citoyen d'agir matériellement sur son environnement urbain immédiat et quotidien afin de le rendre plus agréable à vivre sans attendre que les autorités/acteurs en charge de l'aménagement et de l'urbanisme répondent à ses aspirations » (Douay & Prévot, 2016).

Cette relation entre urbanisme classique et urbanisme transitoire mérite d’être interrogée. Dans quelle mesure l’urbanisme transitoire peut-il répondre aux difficultés engendrées par une approche classique d’urbanisme, comme un plan de rénovation urbaine ? Quels sont les enjeux et les acteurs et actrices qui légitiment son recours ?

Pour répondre à ces questions, nous prendrons le temps de nous intéresser au quartier de la Maladrerie dont la rénovation urbaine, actuellement en projet, aboutirait à sa transformation radicale. Ce projet suscite l’interrogation de ses habitants, puisqu’il consiste en la transformation des espaces de circulation et en la restriction des accès au quartier pour les personnes qui en sont extérieures. Ainsi, nous constatons l’apparition d’un phénomène de « stress résidentiel » chez les résidents et les résidentes, qui correspond à des difficultés à se sentir à l’aise dans leur environnement quotidien et de pouvoir s’y projeter à long terme (Fijalkow & Wilson, 2024). Il peut résulter par exemple d’une situation d’insécurité dans le quartier, de nuisances sonores, de problèmes de chauffage ou de paiement des charges, et peut entraîner des souffrances physiques, sociales et mentales. Dans la situation étudiée, le sentiment d’impuissance des habitants de la Maladrerie face à la mise en place de cette politique de rénovation urbaine est source d’un stress résidentiel.

En réaction à cette problématique, ils entrent donc dans une démarche active de la gestion de leur habitat. Nous exposerons dans cet article comment le tiers-lieu, figure de l’urbanisme transitoire, s’érige comme catalyseur de cet engagement. Cette démarche peut s’inscrire dans ce que la philosophe américaine Joan Tronto définit comme le care. À savoir, tout mettre en œuvre pour maintenir, perpétuer et réparer notre « monde », de sorte que chacun puisse y vivre aussi bien que possible. Ce monde que décrit Joan Tronto comprend nos corps, nous-mêmes et notre environnement (Tronto, 2015).

Contexte

Un terrain expérimental : la Maladrerie à Aubervilliers

En mai 2022, la Royal Academy of Arts a attribué son prestigieux prix d’architecture à l’architecte française Renée Gailhoustet (1929-2023), pour « sa contribution extraordinaire et son approche inspirante de la planification urbaine ». Cette architecte, enseignante, et surtout pionnière dans la création de logements collectifs, a su inventer une nouvelle forme d’écriture architecturale guidée par l’idée du partage et de la création de lien social. Le quartier de la Maladrerie, à Aubervilliers (93), est un parfait exemple de son travail. Ce complexe d’architecture brutaliste tire son nom de l’emplacement d’une léproserie au Moyen-Âge. Construit entre 1975 et 1984, il faisait parti d’une vaste opération de résorption de l’habitat insalubre menée par l'Office Public d'HLM et la Sodédat 93, société d'économie mixte départementale chargée des acquisitions foncières et de l'aménagement. En 2014, le ministère de la Culture décerne à la Maladrerie le label « patrimoine du XXe siècle ».

L’architecture de Renée Gailhoustet est très souvent associée au modèle de la cité-jardin, théorisé par Ebenezer Howard au XIXe siècle, qui renoue avec la nature dans la ville et procure à ses habitants les conditions d’un bien-être individuel et collectif. Si Renée Gailhoustet ne revendique ni une architecture féminine ni sa position d’architecte femme, elle a néanmoins imaginé cet espace de 800 logements sociaux et 51 logements en accession composés d’autant de jardins privatifs, où les espaces intérieurs sont ouverts sur l’extérieur et vice versa. Les jardins collectifs sont raccordés à des espaces de transition ou de connexion, mêlés à des locaux d’activités, de commerces, mais aussi à des équipements socioculturels et à 40 ateliers d’artistes. Sur huit hectares, un véritable quartier se développe entre les voiries communales d’origine, avec de multiples voies piétonnes et des espaces verts. Cette architecture « proliférante », à la fois anguleuse et courbe, offre donc d’importantes terrasses, jardins communs et espaces de promenade. La construction systématique de logements avec terrasses favorise le lien social, car la morphologie de ces espaces extérieurs imbriqués permet des interactions entre voisins, soit par le partage des pratiques de jardinage, soit par une forme d’appropriation propre à cette architecture qui rompt avec la monotonie caractéristique des villes nouvelles.

Figure 1

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Capture d'écran © Google Earth. 2024

Le Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU) déposé en 2019, prévoit un renouvellement urbain de la Maladrerie qui doit s’étaler de 2023 à 2030. Il s’agit selon ce programme d’identifier les atouts et problèmes dans ce quartier. Notamment de « réparer des coupures urbaines » fruits de la configuration « labyrinthique » du quartier, de développer des « liaisons est-ouest et nord », et de traiter « un bâti vieillissant ». Aujourd’hui, la Maladrerie risque de perdre une partie de sa qualité spatiale d’origine dans le contexte de deux projets de rénovation urbaine piloté par l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) : la résidentialisation de la Maladrerie et la construction d’une sortie de la ligne 15 du métro dans le cadre du projet du Grand Paris. Ces aménagements viennent remettre en question la cohésion architecturale de la Maladrerie en redessinant les espaces originaux et en obligeant la démolition d’une partie de l’ensemble.

En effet, pour l’association Jardins à tous les étages (JTE), le projet de l’ANRU masque un programme de démolitions et de résidentialisation contraire à l’esprit de Renée Gailhoustet « qui voulait une ville ouverte, piétonne avec des espaces de rencontres où les habitants puissent échanger, et surtout une ville riche de déambulations » (Humanité, 4 octobre 2023). Déconnecté des visées architecturales originales, le projet de résidentialisation prône la fermeture de la cité par différents moyens. Mais au-delà de l’enjeu patrimonial, c’est aussi l’équilibre des relations sociales qui est menacé par un projet de rénovation imposant la fermeture de cet ensemble résidentiel sur l’extérieur. La démarche est perçue par les habitants comme une rupture avec les principes fondateurs de libre déambulation, une obligation au repli sur eux-mêmes et à l’isolement.

Figure 2

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Plan de rez-de-chaussée avec les circulations publiques © JTE, 2019.

Figure 3

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La Maladrerie. © Auteure, 2022

Figure 4

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La Maladrerie. © Auteure, 2022

Méthodologie

Une recherche réalisée par entretiens

Dans le cadre de plusieurs projets de recherche-action1, nous avons mené une cinquantaine d’entretiens à la Maladrerie entre 2020 et 2024 afin étudier les leviers d’action développés par les habitantes face au renouvellement urbain. Nous avons rencontré des profils divers, appartenant à des catégories socioprofessionnelles variées : des femmes actives, bénévoles, employées, cadres, retraitées. Toutes ont en commun d’être engagées à des degrés divers dans la vie du quartier. Nous retrouvons donc des responsables de plusieurs associations locales, qu’il s’agisse d’associations de locataires (Confédération nationale du logement - CNL) ; d’associations militantes défendant le patrimoine architectural (Jardins à Tous les étages - JTE) ; ou d’associations impliquées dans l’AMO – Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage – (Atelier Approches !) ; mais aussi des animatrices de réseau de proximité (Aubervilliers), ou simplement des locataires qui mettent en place certaines actions pour améliorer leur qualité de vie. Dans cette même étude, des personnalités clés, telles que des salariés ou des représentants de bailleur, ont aussi été interviewées. En complément de cette étude, depuis 2022, trois fois par an, nous participons aux débats sur la rénovation urbaine et organisons des visites de terrain afin de faire connaitre à un public plus large l’œuvre de Renée Gailhoustet à la Maladrerie. 

Figure 5

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Focus Groupe à La Maladrerie. © Auteure, 2022

Principaux résultats et apports

Un troisième lieu en urbanisme est un espace « physique » situé en dehors du domicile (premier lieu) et du lieu de travail (deuxième lieu), qui offre un environnement propice aux rencontres, aux échanges et à la collaboration entre des individus d'horizons professionnels et sociaux différents. Espaces de coworking, cafés culturels, bibliothèques communautaires, makerspaces numériques : leur but est de favoriser un espace d'échange de connaissances et/ou le développement de projets collectifs au sein de la communauté.

Figure de l’urbanisme transitoire, les tiers-lieux permettent d’instaurer des espaces d’échange, de relations sociales, de rencontres et de convivialité (Leducq & Ananian, 2022). Ils peuvent devenir des espaces de care supports (Courbebaisse & Salembier, 2022) pour les femmes en milieu urbain, c’est à dire des tiers-lieux où s’exprime la notion de care. Ils permettent alors à des groupes d’habitantes de renforcer leurs liens sociaux et de solidarité par la création d’activités dans ces espaces réinventés. Les porteuses de ces projets d’innovation sociale proposent de transformer certains espaces collectifs (halls, locaux vacants en pied d’immeuble, espaces extérieurs) en « incubateurs sociaux ». Les espaces résidentiels ou résiduels deviennent des tiers-lieux, c’est-à-dire des lieux dédiés à la coproduction de services et de ressources par et pour les locataires (Leclercq & Wilson, 2021).

L'urbanisme transitoire à la Maladrerie, un tiers-lieu nommé l'Aquarium : « un lieu pour tout.es »

Ainsi, en 2019, « l’Aquarium » une ancienne station de service désaffectée de la Maladrerie a été réhabilitée et réinvestie en tant que tiers-lieu à destination des femmes. Atypique, il a fait l’objet d’une étude-action sur la pratique genrée de l’espace public par l’atelier d’urbanisme Approches !, un collectif de femmes (architectes, urbanistes, expertes en projets culturels, designers social, illustratrices). L’architecte d’Atelier Approche ! nous explique les enjeux de cette étude :

« La question qui s’est posée a été : comment on atteint les femmes ? Nous avons alors entrepris tout un diagnostic genré en 2018 qui est venu infuser, petit à petit, nos projets. Le bailleur n’avait pas du tout cette notion du genre en tête comme façon de travailler. À l’issue de ce diagnostic, on s’est rendu compte que, pour que les femmes puissent mieux s’approprier l’espace public, ça ne pouvait pas être que par des aménagements, mais, peut-être, qu’il fallait commencer par une reprise de confiance en elle dans un aménagement intérieur, dans un lieu intime où elles se sentiraient à l’aise pour discuter. Nous approchions finalement cette question de l’urbanisme transitoire, et nous avons donc aménagé, temporairement, un ancien local associatif et une ancienne station essence qui s’est appelé l’Aquarium. » Architecte, femme 35 ans, Atelier Approche !, 2020

Accueillant et convivial, l’Aquarium invite les femmes du quartier à se retrouver, à échanger et à créer. Différentes activités y sont organisées comme des ateliers de broderie ou bien-être, des brocantes, des expositions. Des rencontres sont également proposées par les associations : Bien vivre mon quartier, autour d’un thé ou d’un café ; et Jardins à tous les étages, pour des ateliers de jardinage et débats sur la Maladrerie.

Figure 6

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L’Aquarium « un lieu pour tout.es ». © Auteure, 2024

Les actrices des tiers-lieux Care supports

Nous nous sommes entretenues avec plusieurs femmes du quartier engagées dans la préservation et l’amélioration de leur lieu de vie, et utilisant l’Aquarium comme point de relais ou lieu de rencontres.

Ainsi, l’architecte Katherine Fiumani, qui a travaillé autrefois avec Renée Gailhoustet, est investie dans la défense du patrimoine du XXe siècle, et plus particulièrement dans la préservation de l’ensemble de la Maladrerie. Fondatrice de l’association Jardins à tous les étages, elle anime des ateliers pédagogiques autour de l’entretien et de la végétalisation des terrasses-jardins de la Maladredie. Lors de nos entretiens, elle évoque un débat omniprésent sur l’insécurité et l’enclavement du quartier que l’ANRU et l’Office Public d’Habitation (OPH) proposent de résoudre grâce au projet de rénovation urbaine. La  percées de voies routières, et la résidentialisation devrait permettre de contrôler les accès aux immeubles. Ce projet fait ainsi l’objet de vives réactions : « L’argumentaire amené par l’ANRU est complètement nul. Notre quartier, c’est un lieu de promenade piéton. Les gens viennent beaucoup d’ailleurs. On les voit ! Parce que c’est tranquille, qu’il n’y a pas de voitures. » L’implantation d’une voirie automobile supplémentaire entraînerait donc la destruction de cet abord piétonnier, portant ainsi atteinte à la spécificité urbaine du quartier. Ce remaniement s’apparente pour les habitants et les habitantes à un passage en force réalisé sans consultation, en vue d’uniformiser les codes de la ville. Face à cette situation, l’Aquarium devient un espace de résistance où les habitantes se retrouvent afin d’organiser la défense de l’ensemble architectural de la Maladrerie : « On a fait un protocole, qui a été signé par les quatre intervenants qui étaient donc l’association JTE, la ville d’Aubervilliers, l’OPH et la CNL, qui est l’association des locataires. Avec dedans, un document pour la préservation des terrasses (…) les deux derniers combats, on les a gagnés. Le troisième sur l’ANRU là, on va voir. »

Khadija est une habitante de la Maladrerie « de toujours » ou presque. Algérienne d’origine, dans la cinquantaine, elle se présente avant tout comme une voisine attentive au bien-vivre ensemble : « J’aime quand c’est propre. On a un beau quartier, il faut en prendre soin ». Ancrée dans sa ville, inscrite dans son lieu de vie, elle est aussi la fondatrice de l’association Bien vivre dans mon quartier, qui n’aurait pu voir le jour sans l’aide de la collectivité territoriale, et notamment d’une agente de proximité d’un service de démocratie locale, Naima. C’est elle qui l’a accompagnée administrativement et juridiquement : « Grâce à cette aide, je dispose de fonds pour le bon fonctionnement de l’association », précise Khadija. Son association vise à lutter contre l’isolement des femmes du quartier. Dans l’Aquarium ces femmes isolées peuvent retrouver du lien, de l’échange, du bien-être, mais aussi, s’adonner à des travaux de couture.

Aujourd’hui, Bien vivre dans mon quartier est devenue un point de repère pour nombre de femmes locataires de la Maladrerie qui, lorsqu’elles viennent à l’Aquarium, abordent aussi leurs difficultés de vie : squats d’appartements, expulsions, saletés… En plus d’être engagée sur le terrain associatif, Khadija défend haut et fort les bonnes pratiques collectives, celles qui se jouent dans l’espace de vie commun. Elle est même sans concession sur le respect et le bien-vivre ensemble. Et, lorsqu’elle constate des écarts, elle n’hésite pas à intervenir tout en prenant soin de communiquer avec bienveillance : « il faut avoir de la patience et jouer de la diplomatie, se défend-t-elle. Je suis comme une concierge, une vraie ! Quand je remarque que ça salit ou que ça ne respecte pas les règles de vie, je passe de petits mots, sans désigner les personnes, mais celle qui est concernée comprend ».

D’une certaine manière, l’Aquarium et ses principes fondateurs sont révélateurs des nouveaux enjeux de la vie urbaine post-crise sanitaire : désir de renforcement du lien de proximité, de rapprochement avec les associations et avec les acteurs de terrains locaux, et d’accompagnement des dynamiques habitantes.

Pistes de réflexion et conclusion

Difficultés à maîtriser l’environnement, à investir et à tirer profit de son habitat : comme évoqué précédemment, le projet ANRU réunit toutes les conditions au développement d’un stress résidentiel chez la population de la Maladrerie (Wilson & Fijalkow, 2023). Ce projet de rénovation urbaine aboutirait à la destruction des espaces de circulation piéton entrainant ainsi la disparition de la générosité architecturale initiale de cet ensemble. Il fait donc naitre chez ses habitants et habitantes, la crainte d’une standardisation de leur lieu de vie, pour se calquer sur le modèle de la « ville nouvelle ». Les incertitudes que font planer le plan d’aménagement en discussion, la pléthore d’acteurs, le planning flou des travaux génèrent de l’inquiétude, celle de ne plus avoir le contrôle sur son habitat et son mode de vie.

En réponse à cette situation anxiogène, des habitantes s’engagent en investissant des associations, militantes ou solidaires, parfois dénuées d’ambitions politiques, parfois portées par un engagement plus urbanistique. Ces associations s’ancrant dans le tissu relationnel du quartier et s’appuyant sur l’interconnaissance des unes et des autres, elles promeuvent un sens de la responsabilisation et de l’engagement qui permettent à ces femmes de devenir pleinement actrices de leur lieu de vie. Ces structures du care s’appuient sur des espaces singuliers et transitoire, les tiers-lieux, pour s’enraciner dans l’espace local et prêter attention aux problématiques environnantes. Dans la situation étudiée, la mobilisation d’un urbanisme transitoire permet de consolider la place de femmes dans le quartier, et de résister à une transformation radicale de leur espace urbain en créant une dynamique d’engagement. Le tiers-lieu, cet espace transitoire, devient alors un lieu intime et rassurant, hors des stigmatisations et normes masculines de la ville.

1 Programme financé par l’USH sur les pratiques collaboratives dans l’habitat social, porté par Claire Carriou et Sabrina Bresson et le programme

Chaljub, B. (2019). Renée Gailhoustet : Une poétique du logement (Vol. 28). Éditions du patrimoine, Centre des monuments nationaux.

Coudroy de Lille, L., Crespo, M., & Pouvreau, B. (2022). Des cités-jardins pour le XXIe siècle : Valorisation, préservation, perspectives. Éditions Parenthèses.

Diguet, C. (2018). L’urbanisme transitoire : Optimisation foncière ou fabrique urbaine partagée. Institut Paris Région.

Djament, G. (2020). La patrimonialisation du logement social, observatoire de l’omnipatrimonialisation fragile. Le cas de Plaine Commune. Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère, n° 8.

Douay, N., & Prévot, M. (2016). Circulation d’un modèle urbain" alternatif"?. Le cas de l’urbanisme tactique et de sa réception à Paris. EchoGéo, n° 36.

Fijalkow, Y., & Wilson, Y. (2024). La littératie en santé dans l’habitat : une autre manière de mesurer la qualité du logement, Métropolitiques, URL. https://metropolitiques.eu/La-litteratie-en-sante-dans-l-habitat-une-autre-maniere-de-mesurer-la-qualite.html

Leclercq, B., & Wilson, Y. (2021). Du locataire social au micro-entrepreneur. La gestion des quartiers HLM périphériques à l’épreuve de «l’innovation sociale». https://shs.hal.science/halshs-03600874/document.

Leducq, D., & Ananian, P. (2022). Nouveaux espaces de travail, tiers lieux et télétravail dans un monde post-Covid : Quelles contributions à la ville durable et à la résilience des territoires ?. Netcom - Réseaux, communication et territoires, 36-1/2.

Courbebaisse, A., & Salembier, C. (2022). L’espace au prisme de l’éthique du care/Housing through the lens of care. Entretien avec Joan Tronto/An interview with Joan Tronto. Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère.

Pinard, J., & Pradel, B. (2021). Les acteurs de l’urbanisme temporaire et leurs champs d’action dans la fabrique de la ville. Les cahiers millénaires,  3.

Tronto, J. C. (2015). Un monde vulnérable. Pour une politique du care. La Découverte.

Wilson, Y., & Fijalkow, Y. (2023). The heating of buildings and the mental health of their inhabitants : Three buildings in Paris. Journal of Urban Design and Mental Health, n° 8(1). https://eco-thinking.org/index.php/urbandesignmentalhealth/article/view/5334

1 Programme financé par l’USH sur les pratiques collaboratives dans l’habitat social, porté par Claire Carriou et Sabrina Bresson et le programme SAPHIR financé par l’ARS – Île-de-France et porté par Yankel Fijalkow et Yaneira Wilson.

Figure 1

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Capture d'écran © Google Earth. 2024

Figure 2

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Plan de rez-de-chaussée avec les circulations publiques © JTE, 2019.

Figure 3

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La Maladrerie. © Auteure, 2022

Figure 4

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La Maladrerie. © Auteure, 2022

Figure 5

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Focus Groupe à La Maladrerie. © Auteure, 2022

Figure 6

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L’Aquarium « un lieu pour tout.es ». © Auteure, 2024

Yaneira Wilson

Enseignante-chercheuse en urbanisme, campus de Paris

CC BY-NC-ND 2.0 FR sauf pour les figures et les visuels, pour lesquels il est nécessaire d'obtenir une autorisation auprès des détenteurs des droits.