L’étude des territoires autour de la future ligne 18 du GPE a mis en lumière l’hétérogénéité des espaces impactés par cette nouvelle infrastructure. On constate en effet une diversité des dynamiques et des caractéristiques spatiales tant d’un point de vue social, économique, urbanistique ou de mobilité. Le territoire est donc marqué par des niveaux et des types de vitalité urbaine variés. Certains territoires sont spécialisés dans l’enseignement supérieur et la recherche (Paris-Saclay), d’autres sont orientés services publics (Versailles) ou encore transports (Orly). Des zones ont un tissu économique avec une part significative de fonctions tertiaires supérieures, publiques, commerciales, industrielles, et de transport et construction.
La cartographie par niveau de vitalité urbaine offre ainsi une vision globale du territoire, qui met en lumière les contrastes entre les zones les plus dynamiques et celles en déficit de services ou de connexions. En intégrant également les communes voisines, cette cartographie permet d’identifier les complémentarités ou les déséquilibres entre territoires adjacents. Cela facilite une lecture fine des enjeux d’aménagement, de mobilité et de développement local à l’échelle intercommunale.
L’une des problématiques majeures de cette étude repose sur l’évaluation de l’attractivité potentielle des territoires, avec d’un côté le développement économique et l’implantation de nouvelles activités, et de l’autre, l’installation et la rétention des individus en proposant un environnement de qualité basé sur les six fonctions sociales essentielles. De nombreux projets sont en cours de développement sur ces territoires en pleine mutation, portés notamment par l’ouverture complète de la ligne 18, qui reliera Versailles Chantiers à Orly d’ici 2030.
Figure 1. Chantier de la future gare Marguerite Perey
© Carmen Cantuarias-Villessuzanne, 2025.